Non classé

Le temps passe

Cela fait un an et demi que je suis psychologue en libéral. J’adore ce métier, la richesse de tous ces patients. Je suis fière qu’ils m accordent leur confiance en partageant leurs pensées, leur vie.

Je suis un peu dans un syndrome de l imposteur, parfois. Est ce que je suis jne bonne psy. Qu’est ce que je leur apporte. Je les vois aller mieux et je me dis: ok j ai écouté, j ai été là, j ai accompagné les souffrances… mais qu est ce que j ai fait, vraiment?

Je ne sais pas si je suis un bon psy. Par contre, au bout de ces quelques mois d experience, je sais une chose: je suis bonne pour faire alliance. Pour créer du lien. Les gens me font vraiment confiance et arrivent facilement à me parler. Je ne sais pas d’ou et comment ça vient, mais ça marche. Quasi à chaque fois.

Je suis bonne pour créer l’alliance.

Je ne sais pas si je suis une bonne psy, mais je sais faire ça. Et c est bien !

Non classé

Bilan premier mois

Enfin premier mois qui fait plutôt 3 semaines, ayant ouvert le 6…

J ai 6 patients, actuellement. Ils sont tous merveilleux, touchants, passionnants.

Je vais adorer ce metier, je pense.

Et chacun de ces 6 patients revient, reprend rendez vous. Certains me disent que cela leur a deja fait du bien, de consulter. Je n ai pas l.impression d en faire beaucoup. Mais eux, ces quelques personnes voient un benefice. Ils vont mieux, se sentent mieux, et j ai contribué à ce changement.

Je me sens presente, concentrée sur chaque problématique presentée. Avec eux, mais aussi à l ecoute de ce que je ressens.

Je suis là, avec eux, moi même face à eux. Et ça se passe bien.

Je veux continuer. Voir encore plus de patients.

Ce bilan me rend tres heureuse. Et fière. Et certaine d’avoor fait le bon choix.

Etre psychologue c est un metier formidable.

Non classé

La grande aventure

Voilà, depuis juillet, je suis psychologue diplômée.

Et depuis le premier septembre, je suis installée en libéral pas tres loin de chez moi. J ai un joli cabinet, ou je suis seule, pour l’instant. J ai deja quelques patients.

La semaine dernière 3, cette semaine 6.

Mais j ai une grande peur… enfin deux… et si au final ça ne me plaisait pas… et si je m ennuyais.

J ai peur de ne pas aimer mon travail. De ne pas m’y accomplir. Pourtant, les premiers entretiens se sont bien passés. Mais et si ça ne me plaisait pas. Apres quelques temps…

Et j ai peur aussi de ne plus avoir cet objectif qui me tenait debout quand j ai repris mes etudes. J ai peur de ne plus être tenue. De n avoir plus rien à attendre, à esperer. Plus la flamme qui chauffe en moi, pour avancer, aller de l avant. J ai peur.

C est surement normal d avoir peur. Sûrement. Et le travail c est toujours un peu casse pied.

Et j ai peur d em ennuyer… je pense que sous louer le 2eme bureau pourrait m aider… peut etre… à suivre…

J aimerais ne pas etre une eternelle insatisfaite qui tend à vouloir tout changer pour etre contente, stimulée et en attente d une mieux.

A suivre.

En tout cas, jusqu ici c est un bon debut pour mon cabinet.

Non classé

Mars 2021…

Ça va faire un an que j’ai eu les premiers symptômes du covid, qui m a emmené en soins intensifs. C est loin et proche à la fois. Le souvenir est tres tres vivace. J ai peur de revivre tout ça ces jours ci.

Je me sens à fleur de peau.

Je fais des cauchemars de monde en guerre. De monde détruit et d enfants maltraités.

D enfants abandonnés comme morts.

Je me suis sentie comme ça. Comme une enfant perdue qu on maissait mourir.

Un enfant dans mon rêve avait ses doigts qui devenaient bleus, parce qubilbetait en train de mourir.

Moi aussi je me sentais mourir, avant l hôpital. Et on ne m a pas vu, pas cru, pas entendu. Je ne respirais plus comme cet enfant aux doigts bleus de mon rêve.

Comme cette femme à la peau violacée que je n oublierai jamais.

Les blessures se rouvrent un peu. Mais c’était il y a un an. Un an a passé. J ai l.impression que c était hier, que j y suis encore un peu.

J ai été tellement seule. Tellement. Je ne veux jamais revivre ça.

Je suis fatiguée.

Je n en peux plus.

Je dois tenir. Mais il me faut de belles choses douces pour entourer mon coeur. Parce que sinon il va sombrer. Dans la douleur, le désespoir, d il y aun an deja.

Je dois retrouver un peu de force pour passer le moment actuel ou je me sens mal. Puis tout repartira. Vers du joli.

Non classé

6 mois plus tard

Je viens de finir les examens du premier semestre de M2.

Ce semestre a ete difficile. Les cours en visio 11h de suite, c est tres fatigant. Le TER, le stage, finalement à Robert Debré, avec ado et enfant TSA et TDAH.

J apprends beaucoup. Et j ai presque fini.

Je suis tres contente de ce que j ai rendu, pour ces examens. J ai eu la premiere dose de vaccin covid vendredi dernier, et j ai ete tres fatiguee, avec une nuit de frissons les plus intenses jamais ressentis.3 pulls, 3 couvertures, ça ne calmait pas ces frissons. Seul le petit chauffage soufflant directement sur moi a pu me rechauffer et me soulager. Et le lendemain matin, alors que je n avais pas de fievre dans la nuit, 39°C, et ça pendant 24h à peu pres. Plus la fatigue… donc j ai bossé chaque jour une heure ou deux mais j ai surtout dormi pour me remettre.

Voilà… mon papa a ete vacciné aujourd hui. Je croise les doigts pour que le tour de ma maman vienne. Mon frere. Voilà… les gens que j aime protégés !

Le deuxieme semestre commence dans 3 jours. Je travaille a la pharmacie demain, je ne sais pas comment va se passer la fin de journée, avec le couvre feu a 18h… je verrai bien.

J ai choisi l.option psychologie de l’Adulte, pour ce dernier semestre.

Dernier semestre. 12 semaine de cours, 3 semaines de vacances, 1 semaine de rattrapage des cours… et voilà, nous serons à la fin de l année. 4 mois, oy 5 mois si on compte la présentation orale, et je serais psychologue

Enfin. J arrive au but 🙂

Non classé

Stage de M2

J ai énormément de chance.

J ai la chance d’avoir un réseau de gens bienveillants qui vont me permettre de faire mon stage de M2 à l’hôpital Sainte Anne, en addictologie, avec une psychologue spécialisée dans le trauma qui pratique l’EMDR. Je ne pouvais pas rêver mieux. Vraiment.

Plein de gens me disent que c est le stage de leur rêve. Je comprends… parce que moi aussi !

Ça répare un peu le stage de M1 qui n avait pas été exactement ce que j’imaginais.

Voilà. Un stress en moins.

Plus qu un an et je suis psychologue. Un an. Et je peux exercer. J ai hâte. Ça se passera bien. Je me sens prête. Je rêve de mon cabinet ou je reçois mes patients. De ma nouvelle profession.

J ai hâte.

Un an.

(Déjà dans quelques jours: les résultats vont tomber… il me tarde de savoir…)

Courage. On arrive à la fin!

Non classé

La vie

Voilà j ai pu guérir. J ai survécu. J ai tout donné pour écrire mon mémoire, mon rapport se stage et ne pas perdre ma chance de changer ma vie. Pour ne pas retourner en pharmacie et devenir psychologue. J ai tout donné. À mon rythme. Mais je suis épuisée moralement et physiquement aussi…

Hier j ai fini mon mémoire de M1. Et je suis assez fière de l avoir fini et pas trop mal réussi même. Ça aurait pu être plus brillant mais j ai ramé et trimé tellement pour reprendre le dessus. Sur mon retard, sur la maladie, la fatigue, et les conséquences psychiques.

J ai pleuré. Beaucoup. J ai eu des images qui m assaillaient. Je ne pleure plus trop. Je n ai plus d images qui me prennent à la gorge. Je ne sais pas si ça reviendra.

J ai eu mes rendez vous avec ma psy par téléphone. J avais augmenté la fréquence. Maintenant ça va mieux Je retourne à des horaires habituels.

J ai perdu mon cousin Fabien. Mon père a perdu sa cousine Noëlle et son cousin, mon parrain Hervé, mon si gentil Parrain… ça a été si dur… si dur… si perpétuellement dur.

Je me rappelle avoir dit « J ai l impression que tout meurt à l extérieur. Et la solitude. Tous les jours. La solitude. Ne pas voir de proches. Être protégée dans mon nid mais si seule.

J ai revu des amis depuis. Christine. Nicolas. Marie et ses filles, mailys, Caroline, régis.

Et les gens que j ai interviewé pour mon mémoire. Quel bonheur. Quelles bouffées de social et d amitié.

Et les quelques apéros à distance. Les papotages de loin. Avec des amis. Avec mes parents et Jean Charles. Ce petit déjeuner à 9h30. La vie par la fibre.

Je me suis fait un emploi du temps. Rigide. Lever entre 8h30 et 9h. Travail à 9h voire 9h30 (de plus en plus tôt recemment) puis appel à ma mère vers 11h-11h30. Puis suivant la fatigue du travail ou du repos.

Quand j étais confinée j allais vers 10h faire les courses. Je travaillais un peu l après midi. Les courses à la petite épicerie à 5 minutes. 2 fois par semaines. J ai mangé souvent la même chose. Des choses réconfortante. Adieu le régime.

Au début J étais épuisée de mes premières sorties. Mes premières courses il m a fallu plusieurs heures pour m en remettre physiquement. Maintenant ça va bien mieux.

Je porte le masque. Je m étais habituée à l attestation mais je me suis bien deshabituée. Je fais attention. Je suis allée deux fois chez Marie, trois fois à la gare. Je fatigue et doit me poser un peu à mi chemin. Je n ai plus la même capacité à marcher. A cause de mes poumons ou à cause de la sédentarité du confinement. Je ne sais pas.

J ai été deux fois faire mes courses en bus. J aime bien. Je vois des gens Et j ai plus de choix.

Demain je vais prendre le thé chez Marie.

J ai travaillé presque 3 à 4 heures tous les jours depuis mon retour se l hôpital, enfin… depuis le 10 avril plutôt je crois… je suis sortie le profiter avril après 8 jours d hôpital. 3 jours de soins intensifs. 5 jours en pneumo. Je suis marquée à vie par cette interne qui m a sauvée. Je suis marquée à vie par cette aide soignante qui m a rendu ma dignité. Je suis marquée à vie par cette infirmière que j ai vu pleurer. Je n oublierai pas le mouvement du matelas anti escarre.

Je n oublierai pas qu avoir la tv m a maintenu. L.importance de mon téléphone. La joie de téléphoner chez moi. La.peur que mon frère meurt et qu on ne me.le dise pas. La peur pour mon frère. La peur pour moi. La souffrance. La solitude et la grande souffrance. La peur de mourir.

Je n oublierai pas la joie intense et la grande puissance ressentie ce soir là en sortant des soins intensifs, seule dansmon lit de pneumo. Juste avant j avais perdu espoir. Perdu l humanité un moment. Puis la joie la plus intense de ma vie est venue. Le bonheur de se dire que ça va mieux. Qu on va s en sortir moins souffrir. Ne pas mourir.

La force qu il fallait pour aller aux toilettes. La sonde posée qui a été retirée. J avais pleuré parce qu on me mettait une sonde. Les bleus partout. La perf douloureuse. La visite a 23h. Les levers à 5h, les soins une fois où je ne me suis presque pas réveillée. La solitude. Les repas amenés dans un sac plastique posé sur ma table.

La première fois ou je me suis levée pour aller aux toilettes. J ai dit à cette interne que j avais peur. Elle m a tenu les mains. Je suis allée m assoir dans les toilettes de ma chambre à tout petits pas. C était si difficile de marcher.

Puis la joie de me dire que j allais aux toilettes comme un être humain. Mais j ai appelé. Je m étouffe. Et cette interne est revenue. Elle m a regardé dans les yeux. Moi assise sur les toilettes et m a dit « respirez par le nez, respirez » et je l ai fait. Je ne suis pas morte. J ai respiré. J ai mis toute ma vie et mon énergie à respirer, en regardant cette femme là dan sles yeux. Pour ne pas mourir. Elle me tenait les mains. Et j ai respiré pas le.nez. elle m a sauvée je pense.

Puis… c est devenu plus facile. Puis…j ai pu vouloir sortir. Puis…on a évoqué une sortie. On a essayé de me faire les gaz du sang. 3 fois 3 infirmières, mais c était trop douloureux. Mes poignets n étaient qu un énorme hématome. Et j ai dit je refus qu on recommence en pressant mes poignets contre moi. Et on m a écouté. J ai pleuré quand on m a dit qu on ne recommencerai pas…J ai beaucoup pleuré. J ai beaucoup pleuré…

Quand j étais en soins intensifs, le dernier matin, avant de savoir que je sortais, j étais dans le désespoir. Dedans. Le désespoir. J ai pleuré si fort en m étouffant pendant la toilette. En m étouffant parce que je bougeais Juste sur le côté. L infirmière qui était là m a caressé la tête avec une parole douce de réconfort. Je pense qu elle aussi m a sauvée.

Et là… je reparlerai encore de tout ça… mais je suis sortie le 1er avril. Je suis retournée seule chez moi. Je n ai eu aucun réconfort avant les quelques câlins de deux amis qui sont venu chez moi. Mais j ai survécu à ça. Et j ainecrit mon mémoire. Et j ai même passé une journée de 12h à travailler un rendu de PowerPoint. J ai tout donné. Tout. Je suis fière.

J ai même donné mon plasma pour une étude. Pour que des gens aient mes anticorsp et survivent. Comme moi. Je transmets la flamme et la force qu on m a transmis et que j ai trouvé au fond de moi. Dans mon plasma. Et je vais en redonner plus tard. Le 11 juin. Je vais aider à sauver d autres gens et leur donner de l espoir. De l humanité peut être.

Je suis fière. Fatiguée. Dévastée de l.interieur. Dévastée de toutes les horreurs vécues. Les décès. J en parlerai. Je le dirai. Là… je vais dormir.

Je suis fière. J ai réussi mon pari. J ai fait un beau mémoire. Je vais passer en m2. Dans un an je suis psychologue.

Non classé

Raconter

Je sais que ça serait bien pour moi de raconter le passage à l hôpital. Ce que j ai vu, que j ai vécu. La douleur, la solitude, la souffrance psychique, le désespoir.

Mais aussi ce fabuleux moment de retour de forces et de pouvoir, ces infirmières, cette grande dame qu était cette aide soignante, cette interne qui m a sauvée.

Et la honte, le glissement, la dépendance absolue, l attente interminable, la bassine aussi, cet aide soignant qui m a abandonné dessus et n est jamais revenu.

Le fait de se sentir ne plus être une personne. La peur de mourir. La peur que mon frère meurt sans que je le sache. La tristesse.

Et avant le deuxième appel au 15 la solitude. L abandon. Les larmes de ma mère au téléphone. Les montagnes russes de la maladie qui donnent de l espoir pour l arracher juste après. La peur de mourir. Lutter à chaque respiration. Avoir peur de dormir parce que dormir c est mourir en s étouffant. La faiblesse. Se sentir mourir. Et même le souhaiter.

Le soulagement quand le deuxième appel on reconnaît enfin que oui ça ne va pas et oui il faut te prendre e charge. Le soulagement à l arrivée des pompiers. Le bonheur d être mise sous oxygène et sentir que ça fait du bien. Être prise en charge. Être enfin protégée, déchargée. Se dire qu on ne va peut être pas mourir alors dans son appartement. Qu on a assez de valeur pour que des gens nous soigne. Qu on est malade. Et que des gens vont s occuper de ta guérison.

Sortir. L ambulance. Voir des gens Et parler. Voir des gens soignant. Voir des malades.

La femme de 94 aux membres marbré de rouge, violet et bleu. Tout son corps bleu. En position foetale. Qui est là mais n est plus tout à fait là. Qui meurt. Là en s étouffant. Dont je n aurais plus de nouvelles en fois partie des urgences. Mais dont je sais la fin, rien qu en me rappelant ses membres maigres et marbrés de douleur, de ne plus respirer. Remercier le monde que mes grands parents soient morts bien avant. Et n aient pas vécu ça.

L étouffement. Chaque respiration est un effort. Je mets toute mon énergie dans ma respiration. Je m étouffe allongée. Je m étouffe sur le côté. Je l étouffe assise. Je m étouffe debout.

Je meurs… Je m étouffe… et après je ressuscite. Je reviens à la vie. Et je rentre chez moi.

Et je suis heureuse.

Mais des fois je pleure. Quand j y repense je pleure. Beaucoup. Puis moins souvent. Mais ça revient

Ça revient. Des images. Des émotions. La peur. La tristesse. Le désespoir. L abandon. La solitude absolue.

L abandon.

La solitude absolue

La mort de moi qui veut dire pour moi la mort de toute chose. Rien, pour moi n existera après moi.

La solitude encore plus absolue. Ne pas être.

Je ne veux pas

Non classé

Vie de confinement

Aujourd hui on a eu un cours en visioconférence. Ça fait du bien de petit retour à la normalité.

Je suis confinée chez moi depuis samedi, ou j ai été voir Cédric et Solene. C était déjà un peu inconscient de prendre les transports. J ai donné les masques que j ai cousu (tissus et filtre en sac aspirateur à Marie Lundi, elle est passée le midi.) J’ai fait quelques courses samedi en rentrant et lundi matin. Je ne suis pas ressortie de chez moi depuis. Je n ai vu personne de près depuis lundi midi. Je me sens seule.

Le contact humain c est vraiment important. Et ça va durer. J ai compté que je pouvais tenir sans course jusqu à mercredi. Comme je suis au régime, j évite beaucoup de tentations, c est le côté positif. Mais je me fais quelques petits plaisirs aussi, quelques biscuits. Pour le sport, c est un peu loupé.

Depuis lundi j ai un peu de fièvre. J avais une rhinite avant, mais je pensais aux allergies. J ai eu des courbatures, céphalées, asthenie, et cette fièvre qui va et viens, avec des sensations de froid. De la sueur la nuit. J ai eu moins de fièvre aujourd’hui, même pas de prise de doliprane ça allait. Ce soir c est plus dur, la fièvre est un peu remontée, et je toussote. Mais rien de grave. Pas de vraie gêne respiratoire.

J espère que tout va bien aller. Que ma famille va bien aller, mes parents, mon frère, Jean Charles. Mes amis. Je pense à eux. Et qu on sorte bientôt faire la fête et oublier tout ça… ou juste pour se dire dans dix ans: « Tu te souviens, le confinement? C était quelque chose! »

Je ne veux pas plus. Que tous les problèmes s arrêtent.